Dans de nombreuses familles de Kinshasa, en République démocratique du Congo, mettre un plat sur la table relève désormais de la gymnastique. La majorité des ménages sont confrontés à des paniers de la ménagère qui souffrent, et cela est principalement dû à l’inflation galopante.
L’inflation, qui est l’augmentation générale et continue des prix, a un impact direct sur le pouvoir d’achat des familles kinoises. Les prix des denrées alimentaires de base ont grimpé en flèche ces derniers temps, rendant difficile l’accès à une alimentation adéquate pour de nombreux ménages. Les produits de première nécessité tels que le riz, le maïs, les légumes et les fruits sont devenus excessivement chers, mettant ainsi en péril la sécurité alimentaire des familles.
Cette situation est d’autant plus préoccupante que la majorité des familles kinoises ont des revenus limités. Les salaires ne sont souvent pas suffisants pour faire face à l’augmentation des prix, ce qui les oblige à réduire la quantité et la qualité des aliments qu’ils achètent. Les ménagères doivent jongler avec leurs maigres ressources pour essayer de nourrir convenablement leur famille, mais la réalité est que beaucoup de familles se retrouvent dans une situation de précarité alimentaire.
L’inflation ne se limite pas seulement aux denrées alimentaires, mais affecte également d’autres secteurs de l’économie. Les prix des carburants, des médicaments, des services de transport et des loyers ont également connu une hausse significative. Cela signifie que les familles doivent faire face à des coûts de plus en plus élevés pour leurs dépenses quotidiennes, ce qui met une pression supplémentaire sur leur budget déjà restreint.
Face à cette situation, de nombreuses familles kinoises sont contraintes de modifier leurs habitudes alimentaires, en privilégiant des aliments moins chers, mais souvent moins nutritifs. Cela peut entraîner des problèmes de santé, en particulier chez les enfants qui ont besoin d’une alimentation équilibrée pour leur croissance et leur développement.
Des détails dans le reportage ci-dessous.
